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 Fenross Varnor

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Fenross Varnor

Fenross Varnor

Le Taxidermiste

Le Taxidermiste


Feuille de personnage
Age apparent : 27 ans
Pouvoirs: Ténèbres + Paralysie
Situation:

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MessageSujet: Fenross Varnor    Fenross Varnor  EmptySam 24 Mar - 14:21

Fenross Varnor
















Race : Semi-primordial
Classe : Démon Majeur
Age : 402 ans
Signe(s) distinctif(s) : Langue bifide et barbillon sur le menton

Titre personnalisé : Le Taxidermiste


Description physique


Grâce au charme magique qui lui a été confié, Fenross peut, comme tout démon banal, marcher sur deux jambes. L'anneau qui renferme le sort est taillé dans de l'argent et sertis d'une pierre d'un noir profond, dans laquelle flottent quelques volutes rougeoyants minuscules, tantôt à l'aspect de poussière, tantôt liquides.
Son corps humanoïde est svelte et très élancé, mais pourtant loin d'être sec, car il conserve ses muscles de reptilien. Onduler pendant des années pour se déplacer a été aussi bénéfique pour lui qu'un entraînement musculaire quotidien.
Ses écailles qui recouvrent naturellement chaque partie de son épiderme à l'exception de son visage, laissent alors place à une peau grisâtre, presque lisse bien qu'une peu rugueuse, mais demeurant totalement imberbe. Seule sa tête présente une longue masse capillaire. Sa longue chevelure d'un noir de jais présente quelques reflets prunes, et est d'une douceur presque angélique.
Quant à son visage, il ne change pas énormément à vrai dire. Des traits fins, une arête du nez épaisse et des sourcils fins et arqués. Sa bouche est fine elle aussi, et regorge de canines aiguisées, dont certaines ressortes habituellement lorsqu'il ne porte pas sa bague. Comme les serpents, sa langue est bifide, une caractéristique qui n’est pas modifiée par l’artefact, d’ailleurs. Son menton est orné d'un étrange appendice, une sorte de long barbillon au bout duquel s'allongent quelques filaments violets. Ses yeux sont les seuls que la métamorphose ne peut changer, ils gardent leur formes en amende et leur couleur grise mêlée de doré. Les pupilles de la créature sont également fendues, comme chez les reptiles.

Mais cette apparence est trompeuse, bien que certaines de ses particularités laissent apercevoir une partie de la supercherie. Revenons sur ses écailles, qui constituent l'ensemble de sa véritable peau en réalité. Comme celles d'un serpent elles sont douces et souples, bien que formant une véritable armure par endroit. Par exemple, le dessous de son ventre est beaucoup plus sensible que son dos. Cette cotte de maille arbore des couleurs dans un camaïeu de violets tirant parfois sur l'écru ou le bleu, agrémenté de points rosés et symétriques tout le long de son corps. Des écailles rosées elle aussi, plus longues et plus épaisses forment des épaulettes depuis la bases de ses clavicules. Sa queue quant à elle, mesure plusieurs mètres et se termine par une cascabelle comme chez les serpents à sonnette. La dernière différence à remarquer sont ses mains dotées de palmes, des membranes de peau très utiles pour se déplacer dans l'eau, et ses ongles qui ressemblent davantage à des griffes.

Description mentale


Vous l’aurez probablement compris, Fenross est fou de taxidermie. Jour et nuit il pense aux merveilleux animaux qu’il va pouvoir figer pour l’éternité. Cela explique également son amour des animaux, morts comme vivants. Ne soyez pas surpris de le voir ramasser l’une des bestioles de la Géhenne crevée dans un caniveau, même si elle semble totalement inutile, le démon lui voit en chaque cadavre un potentiel. Il met du cœur à l’ouvrage et se donne corps et âme pour son art, recommençant s’il faut jusqu’à ce qu’il soit satisfait de son travail.
Mais ce qu’il préfère ce sont les assemblages, fabriquer des chimères, des monstres. Pourquoi pas un corps de cerf avec une tête d’ours ? Le taxidermiste ne connaît pas de limite et il excelle à empailler les gros comme les petits, il est le meilleur de tous les Enfers.

D’ailleurs il collectionne avec passion toutes les créatures des Enfers et pas besoin de s’en occuper étant donné qu’elles sont mortes. Selon lui c’est un certain avantage, tout comme le fait qu’elles soient propres et silencieuses, quel bonheur. Il n’y a guère que quelques oiseaux et serpents qui gigotent encore chez lui.
Mais il y a une autre bête que le démon voudrait ajouter à sa collection vivante : un ange. Fenross adore les oiseaux, il est de plus en plus obsédé par ces créatures divines. Il a bien fouillé le désert à la recherche de l’une de ces raretés, mais malheureusement ses expéditions n’ont pas porté leurs fruits. Il pourrait très bien s’en acheter un, mais ce que Fenross adore le plus après la taxidermie c’est la chasse. Chasser lui procure les plus délicieuses sensations : adrénaline, excitation, parfois colère et frustration… Le démon majeur aime traquer ses proies jusqu’à leur donner lui-même le coup de grâce, pleinement satisfait de cette activité lorsque finalement il termine par les éviscérer puis les empailler. Il aime participer à la recherche de ses matières premières.

Revenons sur le sujet des anges. Fenross n’étant pas particulièrement agressif, il n’est pas réellement un danger pour eux, même s’il reste un démon. Il n’est pas du genre à frapper et torturer pour se faire obéir, car il n’est pas de nature violente, non il laisse ce sale boulot aux personnes plus qualifiées. Le taxidermiste préfère se montrer doux voir enjôleur, aux petits soins pour ces créatures divines. Outre le fait que cela privilégie une bonne entente, il y a moins de risque d’abîmer leur corps prodigieusement beaux. En effet, Fenross ne veut pas tuer son futur ange tout de suite, ce serait du gâchis de perdre une si bonne compagnie, par ailleurs si difficile à trouver et à apprivoiser. Il pourrait ainsi l’empailler à sa mort, naturelle ou non… De plus, il est fasciné par la pureté qui émane d’eux, et se demande si elle sera encore présente à leur mort, alors il ne veut pas prendre le risque de souiller cette créature qui sera sienne, elle perdrait bien trop de valeur à ses yeux et son œuvre future n’en serait que ternie…

Avec les autres démons il est tout autre. D’abord, son comportement dépendra de votre statut social au sein de la Géhenne, car le démon majeur n’apporte aucune importance aux misérables diablotins et simples démons mineurs. Dans sa boutique, ce n’est même pas lui qui les sert, mais ses employés. Non lui, il préfère se tenir en bonne compagnie des Grands Seigneurs des Enfers et de quelques démons majeurs, qu'il ne jugera évidemment pas trop dangereux pour sa sécurité. Il les séduit avant tout pour faire fructifier ses affaires et se trouver d’excellents clients, mais également pour combler les desseins de son Père. Il doit se rapprocher d'eux, se rendre inoffensif et surtout irréprochable dans le paysage de la Géhenne, pour ne pas s'attirer les soupçons.
Mais parfois, il ressent une certaine paranoïa, tétanisé à l'idée d'être découvert et exécuté… Alors il est paradoxalement souvent seul, surtout dans son grand manoir. Ce qui explique peut-être aussi sa volonté de trouver un ange comme compagnon, car la solitude l’étouffe. Condamné par son destin d'être hybride et menacé, il doit vivre dans l'angoisse et appréhende les contacts avec l'extérieur. Le démon majeur ne sort que pour chasser, loin du regard de tous, et les banquets lui sont la plupart du temps interdits, lorsqu'ils sont trop dangereux, ou difficilement supportables. Les principaux démons qu’il côtoie sont donc ses clients réguliers. Ils apprécient en général son tempérament naturellement soumis, contents de pouvoir s'endormir sans crainte après avoir longuement profité de son corps, lui faisant parfois subir leur moindre désirs ou fantasmes délirants. La plupart d'entre-eux ne font d'ailleurs preuve d'aucune délicatesse, et si Fenross en délaisse certains par la suite, il est conscient de devoir prendre sur lui lorsqu'un gros poisson s'est entiché de lui. C'est assez rare alors il ne peut pas se permettre de louper une occasion pareille, pour les plans de son paternel. En effet, peu de Seigneurs démoniaques acceptent de rejoindre sa couche, méprisant son rang inférieur en dépit de ses talents de taxidermie. Sans compter que ses rapprochements lui sont source de stress, car l'hybride doit prendre les plus grandes précautions. Personne ne doit découvrir sa véritable nature, cela pourrait engendrer des conséquences catastrophiques. Il serait tué sur le champ ou pire.

Mais il ne faut pas s'y méprendre. Fenross n'est pas qu'un être vivant dans la peur et la soumission. Vicieux, perfide, peut-être est-ce sa nature Primordiale qui ressort, en tout cas il est l'outil de manigance de sa famille. Le fils reptilien n'est pas fidèle à Satan, bien au contraire, et suit aveuglément les idéaux de son paternel – et surtout de son frère, duquel il est très proche – et du peuple des Infernaux qui guident leurs actes. Il a été embrigadé depuis tout petit dans les sombres desseins de sa famille et l'hybride voue depuis toujours une haine virulente envers le Roi des démons. A l'inverse, il respecte et craint le Chef des Primordiaux, le nouveau comme l'ancien d'ailleurs.

Histoire


Les Varnor, famille de démons à cornes de bouc, ont toujours su se distinguer des autres Démons Majeurs. En effet, leur commerce est connu et reconnu aux Enfers comme la meilleure boutique de matières animales et de taxidermie. Ils fournissaient tout le royaume de Satan en peaux de bêtes, tapis, parures de lit, capes en cuir d’animaux rares etc.
Mais cette famille cachait une soif de réussite féroce, et un désire d'élévation sociale. Ainsi, le chef de famille, Rengar, convoitait les rangs très sélectes des Seigneurs Démoniaques, c'était devenu sa raison de vivre, l'objectif entier d'une vie. Le Paternel entraîna également son fils unique dans cette entreprise, salivant chacun sur les avantages d'un tel rang. Ils seraient aux côtés des plus grands, leur famille serait couverte d'honneur,  et se serait surtout recevoir le respect de leur Souverain : Satan.

Lorsque l'heure fut venue, le Chef de famille demanda une audience au Souverain des Enfers. Rengar mit toute sa flatterie en jeu, couvrit le Grand Seigneur de montagnes de cadeaux et se courba plus d'une fois sous des courbettes habiles. Mais son Souverain lui renvoya un refus catégorique. Il trancha ses rêves de grandeur en quelques mots, et lui ordonna de se retirer. Le Paternel se sentit détruit et insista malgré tout, offensant le Seigneur Satan. Ce-dernier brisa l'une des cornes du Démon Majeur, grondant toute sa colère et l'expulsa hors de son palais. Humilié et salit, Rengar se terra longtemps dans son manoir. La famille essaya de garder la tête haute, mais les rumeurs et les moqueries se répandirent plus vite que le poison à travers toute la Noblesse de la Géhenne. Sa femme se donna même la mort, ne pouvant plus supporter la situation et ses propres rêves brisés. Le Père sombra dans la dépression pour un temps et se retira à Gomorrhe. Il rumina sa colère et sa frustration, heureusement soutenu par Kato, son fils, à qui il confia les affaires au sein de la Capitale le temps de son séjour.

Leur boutique tomba, par la même occasion, en disgrâce, alors le Père était parti chercher de nouveaux produits. Il traqua la rareté, les animaux difficiles à débusquer, et ceux aux matières les plus appréciées pour redonner les lettres de noblesses d'antan à son affaire. C'est dans cet optique qu'il pénétra dans l'orée de la forêt des pendus. Il avait entendu mille légendes à propos de celle-ci, et le chasseur parcouru la naissance des bois à la recherche de la perle rare. Le démon connaissait également sa dangerosité, et hésitait donc à s'aventurer davantage au cœur de cette terre inconnue. Le Paternel y tua quelques rongeurs étranges, à la fourrure splendide, avant d'être attiré par une piste pour le moins singulière. Des traces de pas semblables à ceux d'un démon se dirigeaient vers l'intérieur de la forêt, semblables aux siens, hormis le fait que ceux-ci paraissaient griffus. Rengar les suivit, car après tout il n'avait plus rien à perdre. Malheureusement, la piste disparut rapidement et le Démon s'égara dans les bois. Tout semblait perdu à présent, et il maudit Satan qu'il jugeait responsable de tous ses malheurs. Tout était de la faute de cette charogne, il n'avait pas voulu lui donner son titre tant mérité, et il avait apporté la honte et e malheur sur sa famille ! Il souhaita sa mort, le hurlant à travers la forêt… Il n'était qu'un Souverain ingrat !

C'est alors qu'une bête vint à sa rencontre, une créature mi-homme mi-reptile, qui l'observait à quelques mètres de là d’un œil luisant, et le démon s'empara de sa lame pour la dresser devant cette menace. Rengar le questionna, lui ordonna de décliner son identité, mais l'autre resta muet. Ils se s’affrontèrent un moment, jusqu'à la défaite du Démon Majeur, puis son adversaire lui lia les mains et lui bandit les yeux. La bête le conduit jusqu'au plus profond de la forêt, où d'autres voix parvinrent au pauvre captif. Ils hésitèrent à le tuer, mais finalement, leur haine commune pour Satan les rapprocha. Le chef de la famille Varnor avait trouvé les Primordiaux, et ceux-ci lui proposèrent une alliance contre le Roi des démons. Rengar y vit le moyen de laver l'honneur de sa famille, et aveuglé par son désir de vengeance il accepta l'offre de ces créatures. Il les aiderait à s'infiltrer dans la société de la Géhenne, ainsi qu'à renverser le maudit Souverain, il en était persuadé.
Le Paternel rentra à la Capitale pour reprendre son affaire en main, et mit son fils dans la confidence de sa nouvelle alliance. Ce-dernier portant autant Satan dans son cœur que son père à présent, accepta sans aucune hésitation et adhéra au projet de vengeance.  

Il avait été convenu qu'ils devraient tout d'abord permettre à leurs acolytes de s'infiltrer dans la société démoniaque. Pour se faire, les Primordiaux envoyèrent une épouse, enfin en l’occurrence un époux puisqu'ils ne comptaient pas de femmes parmi eux, au Seigneur Varnor. Bien entendu, quelques mois après le retour de celui-ci dans son manoir, pour ne pas éveiller les soupçons. C'est ainsi que leur relation donna naissance à Fenross. L'enfant naquit hybride, affublé d'une queue de serpent à la place de jambes et d'un corps recouvert d'écailles. Il était une étape clé de leur complot, mais hélas entraîna la mort de sa « mère » en lui déchirant l’abdomen lors de l'accouchement.

Le Paternel éleva son fils sous le commandement des Primordiaux, lui apprenant très tôt qu'il ne devait révéler sa véritable nature à quiconque. On lui confectionna d'ailleurs une bague portant un sort puissant afin de dissimuler sa queue de reptile. Lorsque Fenross la passa au doigt, la douleur qui le parcourut fut si intense qu’il jura un instant en être mort. Toute la partie inférieure de son corps le brûlait comme s’il était tombé dans un lac d'acide. Il s’évanouit quelques instants sous cette torture, et reprenant ses esprits, toujours vacillant, le démon rouvrit les yeux sur son nouveau corps. Sa queue avait disparu pour laisser place à deux jambes aussi pâles et fines que le reste de son apparence. Au début cela ne fut pas facile de s’y habituer, de marcher et enfin de courir, mais le reptilien se donna du mal, s’entraîna sans relâche pour parvenir à être maître de ses nouveaux membres. Après cela, le petit ne se sépara plus de son anneau, tout comme le manoir où il était retenu pour son éducation. Rengar fut dur avec lui, intraitable même, car il était nécessaire d'enrôler parfaitement l'esprit de l'enfant pour ne pas saboter leurs plans. Éduqué depuis le plus jeune âge à haïr Satan, aucun véritable amour ne lui était donné, si ce n'était l'attention de son frère qui elle semblait sincère. Son aîné lui inculqua d'ailleurs le savoir faire de la taxidermie. Fenross était loin de détester la pièce de la préparation, et y trouvait même un refuge. Il glissait sa longue queue d’écaille dans le bassin où l’on nettoyait les peaux, s’alanguissant parfois plusieurs heures dans l’eau souillées par les chairs et les viscères animales. C’était sans doute là ses instincts de reptiliens, car ceux-ci appréciaient de se plonger dans les eaux des marais, bien plus putrides que celles de ce bac.

Le semi-Primordial se fit à cette salle répugnante, il prit goût à empailler les bêtes. Il les trouvait tellement belles une fois figées. Son père n’appréciait pas de voir son beau spécimen traîner dans cet endroit et encore moins de le voir se plonger dans le bassin qui s’y trouvait. Il était toujours furieux de voir dans quel état le jeune homme se mettait, alors qu'il faisait de son mieux pour le familiariser avec les politesses de la Cour. Il lui avait pourtant fait installer un plus grand bassin, couvert d’un métal précieux et au revêtement aussi doux que la peau d’un ange, dans sa chambre, mais Fenross préférait toujours revenir ici.
Les leçons de bienséances s'ajoutèrent donc à son éducation, car pour atteindre leur but, son fils devrait se glisser parmi les autres Nobles.

Les années passèrent, et bientôt, Fenross fut assez âgé pour faire son entrée dans le paysage de la Géhenne. Il savait comment agir, sourire, bavarder, il avait appris par cœur ses leçons, et figurait dans les soirées mondaines comme tous les autres démons de son rang. La maison Varnor avait quelque peu redoré son blason et la boutique s'était remplie de clients à nouveau. Pourtant, la haine de la famille pour le Roi des démons n'avait pas changée.

L'hybride prit sont temps pour faire sa place et apparaître comme le plus inoffensif des Démons Majeurs. Ainsi, il put permettre aux Primordiaux de tisser leur toile dans les dédales de la Géhenne. Leur première réussite fut celle du Bal des Fleurs du Mal. Le reptilien les renseigna sur les meilleures cibles à abattre, ainsi que sur les entrées privilégiées du Palais où se déroulait l'événement. Des semaines de préparations minutieuses qui aboutirent à une réussite totale, puisqu'ils semèrent la panique à travers toute la Capitale démoniaque. Le taxidermiste prouva ainsi sa valeur auprès de sa famille et du peuple Primordial. Mais il avait également retenu son souffle, angoissé à l'idée qu'il puisse être découvert.

La seconde étape ne tarda pas, et Fenross fut chargé de préparer, en quelque sorte, les enlèvements à venir. En effet, son père lui avait demandé de cibler certains des points faibles du Roi des démons et d'enquêter sur eux afin de fournir de précieuses informations à leurs alliés qui se chargeraient de les faire disparaître. Ainsi, l'hybride cibla le Favoris de Satan, le Maître Espion, et plusieurs grandes familles de démons. Il les dirigea vers les Bas-Fonds pour mener à bien leurs captures et dissimula certains d'entre-eux au sein de son manoir.
Quelle ne fut pas sa déception de voir Satan ruiner tous ses efforts en coupant court à la cérémonie préparée au bord du Styx. Cette charogne venait encore de briser les plans de sa famille et d'humilier le Chef Irdenontryx…

L’existence des Primordiaux à présent révélée, le peuple jusqu’ici caché décida de passer à la vitesse supérieure. Après l’échec en demi-teinte de leur dernière action, Nemeroth – l’actuel chef des Primordiaux – voulait taper fort, si fort que les Démons mettraient du temps à s’en remettre. Fenross fut, là encore, complice et il participa à la libération du Gardien du Savoir retenu par Satan, pendant que les sbires de la Manticore combattirent sur les bords du Styx. Cette fois-ci, les Primordiaux purent fêter leur réussite, aiguisant leurs griffes en attendant que la guerre éclate.

Placement par rapport au contexte


Pour le moment, Fenross se terre à la Géhenne et attend de nouveaux ordres. Il y a peu de chance pour que les Primordiaux l’envoient sur le champ de bataille, mais il sait qu’il aura beaucoup à faire à la Capitale.
Le Taxidermiste se remet donc de ses émotions, profitant de ce calme avant la tempête pour panser ses blessures et brouiller les pistes, tout en batifolant oisivement avec le Déchu qui a découvert son secret.









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